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A l’origine de ce blog, je voulais émailler mes posts sur l’Inde d’échos du quotidien de journaliste en Inde, en partie parce que je pense que les journalistes atteints de Mélanielaurentine aigüe ne font rien pour donner une image réaliste de la vie de journaliste basé à l’étranger.

Malheureusement ça s’est le plus souvent réalisés sous forme de cris de désespoir… Donc revenons à des conseils :

* C’est bien quand vous vous y attendrez le moins que l’on répondra à vos mails. Pensez « harcèlement psychologique » et mettez le en place. J’ai moi même reçu la réponse à un mail vieux d’un an cette semaine, c’est vous dire (-histoire authentique).

* Si vous demandez à un red chef si son tarif de pige est brut ou net, et quand la pige vous sera-t-elle versée, il est assez probable que 1/ il n’en ai aucune idée, 2/ il trouve ça vulgaire (« comment ? vous faites ça pour l’argent ?! » + « pinailler pour la différence brut/net c’est vraiment petit »).

* Le rédacteur en chef a toujours raison, même quand il a tort. Si un rédacteur en chef vous dit d’écrire un truc qui se trouve être faux, débrouillez-vous pour éviter d’écrire une ânerie mais surtout ne le confrontez pas ! Le rédacteur en chef qui n’a jamais mis un pied en Inde – ou alors pour un petit trip au Rajasthan ou un convention de journalistes citoyens à Bangalore- SAIT mieux que moi, qui habite ici depuis un an, ce qui se passe en Inde. Ca surprend au début mais on s’y fait.

* Enfin, et ce sera le dernier conseil pour aujourd’hui, acceptez la carte du tendre des rédactions. Récemment, un de mes journalistes préférés la résumait ainsi : “c’est sûr que l’Inde est sous-couverte. Dès qu’il neige à NY on me demande à duplex, mais l’Inde vue de France c’est une autre planète, trop exotique pour vraiment s’y intéresser.” Si 100 Français n’ont pas d’électricité, ce sera plus important que si 200 Américains sont coincés chez eux par la neige, et ça, ce sera plus important que si 10 000 Indiens n’ont pas pu être déplacés et qu’un cyclone arrive chez eux. Gardez ce petit mémo en tête.

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