J’ai l’immense plaisir d’interviewer des footballeurs en ce moment. Parfois même ils m’envoient des petits mails ponctués de « lol » -voire de « slt ». Tellement plus agréable que leur agent et/ou attachés de presse.
Ce n’est pas mon premier papier sur le nouveau championnat de football en Inde – j’espère que vous avez tous acheté France Football pour lire la meilleure couverture de l’Indian Super League. Je prends un plaisir délicieux à chaque fois à parler à ces athlètes. Ils n’ont pas tous un profil de meneur de revue, mais ce sont souvent des mecs d’une sincérité déconcertante. Il y en a aussi un ou deux –sans rire– qui ont une certaine poésie.
Je les appelais pour leur poser des questions sur ces trois mois en Inde (du coup je posais des questions complètement débiles du genre : « comment vous l’avez vécu ? »). Quand ils ont un paquet de clubs au compteur, je comprends bien qu’ils s’adaptent rapidement, mais quand je pense que certains débarquaient de toutes petites villes et sont devenus des experts en gastronomie indienne ou en dialecte local (Youness Bengelloun –formé au PSG et qui a certes pas mal voyagé- parle maintenant quelques mots de Konkani, le dialecte de l’état de Goa où il jouait avec Arnolin et Pirès), je trouve ça vraiment marrant et chouette. Je suis très bon public.
Couvrir un championnat de football a été très récréatif. L’Indian Super League avant même de débuter et encore plus après son lancement, a été une source inépuisable d’anecdotes hyper « indiennes ». Par exemple Ranbir Kapoor-co-propriétaire du Mumbai City FC- une star de Bollywood est s’est incrusté plusieurs fois aux entrainement de ses joueurs (dont Freddie Ljungberg, Nicolas Anelka, Johan Letzelter, …). Vous imaginez Nasser el Khelaifi lasser ses crampons sur le terrain d’entrainement du camp des Loges ?
Il faut dire que Ranbir Kapoor est un type audacieux. La preuve :