Hier je vous parlais d’expats, et j’ai réalisé que j’ai jamais abordé la question des VIE (Volontariat International en Entreprise). Ils sont nombreux et je ne les fréquente pas trop. Encore une fois, c’est une question de pouvoir d’achat, mais aussi de style de vie.
Le VIE est souvent, mais pas systématiquement, payé rubis sur l’ongle, pour une mission à responsabilités mais qui lui laisse pas mal de temps libre. Les contrats sont souvent d’un an ou plus.
Evidemment les situations varient énormément, et je vous passe le chapitre sur « chaque-individu-est-différent », bien qu’il faille l’avoir en tête.
En revanche, on peut observer un type de comportement chez certains groupes de VIE, souvent issus d’écoles de commerce.
Pour caricaturer, si vous voyez une bande de Français au teint halé dans la boite de nuit de l’hôtel international d’une grande ville d’un pays en développement – j’ai conscience que ça fait beaucoup d’éléments, mais finalement ce n’est pas si difficile à réunir-, posez-vous deux questions :
- Ces gens utilisent-ils des expressions du type : « ça envoie du bois », « on se met bien », « ça fait plaiz » ?
- Ces gens achètent-ils des magnums de liqueurs de grande marque ?
Si vous avez répondu oui aux deux questions, il est possible que vous ayez en face de vous une bande de jeunes en VIE.
J’ajouterais bien que leur vêtement sont souvent en synthétique, que si quelques « locaux » se sont mêlés à eux il s’agit souvent du meilleur de l’exotisme féminin que peut offrir ce pays et/ou de wingmen dévoués, et qu’ils apprécient tout particulièrement la musique des compils « Ibiza 2012 avec Cathy Guetta » mais ce serait caricaturer.
Bien sûre, il y en a aussi qui sont très différents, mais le mélange des cultures des école de commerce et de celle de l’expatriation me semblent être le paroxysme de la revendication beauf-cool.